Hamburger Anzeiger - L'accès à Facebook restreint en Russie après un refus de renoncer au fact-checking

Euronext
AEX 1.58% 879.8
BEL20 1.67% 4228.29
PX1 0.58% 7255.01
ISEQ 0.18% 9613.97
OSEBX 0.26% 1468.66 kr
PSI20 0.76% 6409
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK 2.98% 2989.04
N150 0.75% 3295.3
L'accès à Facebook restreint en Russie après un refus de renoncer au fact-checking
L'accès à Facebook restreint en Russie après un refus de renoncer au fact-checking

L'accès à Facebook restreint en Russie après un refus de renoncer au fact-checking

L'accès à Facebook et aux autres réseaux sociaux du groupe a été restreint en Russie après que ses dirigeants ont refusé de cesser le "fact-checking" sur la plateforme comme le leur avaient demandé les autorités russes, a indiqué vendredi le vice-président de Meta, Nick Clegg.

Taille du texte:

Plus tôt vendredi, le régulateur russe des communications avait annoncé "limiter l'accès" à Facebook, qu'il accusait de censure et de restrictions imposées à quatre médias russes, sur fond d'invasion de l'Ukraine par l'armée russe.

Nick Clegg a indiqué que la plateforme procédait à du "fact-checking" sur les informations publiées par ces médias. Facebook signale, le cas échéant, qu'un vérificateur tiers, agréé par la plateforme mais indépendant, a trouvé dans l'article ou la vidéo des informations contestables.

"Hier, les autorités russes nous ont ordonné de stopper le fact-checking et le signalement de contenu posté par quatre médias contrôlés par l'Etat russe", a écrit Nick Clegg. "Nous avons refusé. En conséquence, ils ont annoncé qu'ils restreindraient l'accès à nos services."

L'invasion de l'Ukraine a été l'occasion d'une flambée d'infox sur internet, en particulier sur les réseaux sociaux, phénomène devenu récurrent à chaque déclenchement de guerre ou de conflit.

"Les Russes utilisent les applications de Meta pour s'exprimer et organiser des actions", a écrit, depuis son compte Twitter, l'ancien vice-Premier ministre britannique, aujourd'hui vice-président du géant technologique.

"Nous voulons qu'ils continuent à se faire entendre", a-t-il poursuivi, "à partager ce qui se passe et à s'organiser à travers Facebook, Instagram, WhatsApp et Messenger", les plateformes du groupe.

L.Keller--HHA