La Bourse de Paris sans impulsion pour sa première séance de l'année
La Bourse de Paris évoluait sans entrain dans les premiers échanges de sa première séance de 2025 jeudi, avant la publication d'indicateurs en zone euro et aux États-Unis.
Vers 8H40 GMT, l'indice CAC 40 reculait de 0,51% à 7.344,24 points, après avoir brièvement ouvert en terrain positif.
"Les acteurs du marché sont actuellement dans l'attente. Le nouveau mandat présidentiel du futur président américain Donald Trump promet d'être extrêmement intéressant et volatil", a résumé Andreas Lipkow, analyste indépendant.
Les investisseurs vont prendre connaissance dans la matinée d'une série d'indicateurs d'activité PMI définitifs pour décembre dans plusieurs pays européens, dont la France et l'Allemagne, ainsi que pour la zone euro.
Viendra ensuite à 14H30 la publication des chiffres de l'emploi pour la même période aux États-Unis, toujours scrutés par les marchés pour déterminer la politique monétaire de la banque centrale américaine (Fed).
Les investisseurs français digèrent aussi des indicateurs d'activité décevants publiés dans la nuit en Chine, marché crucial pour les valeurs du secteur du luxe, poids lourd du CAC 40.
Vers 9H40 GMT, Hermès perdait 1,46% à 2.288,00 euros, LVMH reculait de 1,02% à 628,90 euros et Kering cédait 1,03% à 235,35 euros.
En Chine, l'indice d'activité des directeurs d'achat (PMI), calculé par le cabinet S&P Global et le média économique chinois Caixin, a ralenti en décembre, à 50,5 points, contre 51,5 en novembre.
La deuxième économie mondiale est toujours confrontée à la crise de son secteur immobilier, à une consommation intérieure atone ainsi qu'à des tensions commerciales avec les Etats-Unis et l'Union européenne.
Le président élu républicain Donald Trump, qui sera investi le 20 janvier, a d'ores et déjà promis de renforcer les droits de douane sur les importations chinoises.
Sur le marché obligataire, l'emprunt à dix ans français de référence se hissait vers 8H40 GMT à 3,20%, contre 3,19% la veille. Son équivalent allemand, référence en Europe, atteignait 2,36%.
Fonderie de Bretagne: lettre ouverte à Macron
Dans une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron, plusieurs responsables syndicaux ainsi que des députés appellent le président français à intervenir auprès du groupe automobile Renault pour qu'il s'engage à maintenir des commandes jusqu'en 2028 pour la Fonderie de Bretagne (FDB), menacée de fermeture.
Vers 8H20 GMT, le titre du constructeur automobile français perdait 0,19% à 47 euros.
H.Beehncken--HHA