Hamburger Anzeiger - Bassines: le "Convoi de l'eau" campe à Orléans pour exiger un moratoire

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Bassines: le "Convoi de l'eau" campe à Orléans pour exiger un moratoire
Bassines: le "Convoi de l'eau" campe à Orléans pour exiger un moratoire / Photo: GUILLAUME SOUVANT - AFP

Bassines: le "Convoi de l'eau" campe à Orléans pour exiger un moratoire

Le Convoi de l'eau, qui a établi son campement jeudi devant le siège de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne à Orléans, sera reçu par la préfète coordinatrice de bassin vendredi après-midi, ont annoncé les organisateurs qui réclament un moratoire sur les projets de bassines.

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Parti de Lezay (Deux-Sèvres) le 18 août, le cortège a atteint jeudi soir sa destination finale, le siège l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, après avoir sillonné cinq départements (Deux-Sèvres, Vienne, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret) pour dénoncer "l'accaparement de l'eau" et son financement public.

"On a pris possession de la rue. Le plan, c'est l'occupation de la rue, de façon temporaire, pour obtenir un moratoire sur les projets de bassines", jusqu'à la prise en compte des propositions des associations paysannes et environnementales, a expliqué Julien Le Guet, le porte-parole de Bassines non merci, lors d'un point presse.

"La nouvelle préfète a la possibilité historique de faire baisser les tensions", en stoppant les travaux et projets de bassines, dont plusieurs font l'objet de recours administratifs, a insisté le militant, cinq mois après les affrontements de Sainte-Soline (Deux-Sèvres).

Une délégation a été reçue peu avant midi par le président du comité de bassin Thierry Burlot, avant un deuxième rendez-vous à 15h00 avec Sophie Brocas, préfète de la région Centre-Val de Loire et coordinatrice de bassin.

"On veut qu'il y ait un vrai dialogue et ce dialogue, pour nous, il passe par une condition, l'arrêt immédiat des chantiers en cours et surtout l'ouverture d'aucun chantier de nouvelles bassines", a rappelé Laurence Marandolo, porte-parole nationale de la Confédération paysanne.

"En fonction de ce qu'on entend de la préfète, (...) on verra si on reste (...) ce soir", a-t-elle indiqué.

Vendredi matin, plusieurs dizaines de tentes installées depuis la veille étaient encore présentes devant le siège de l'agence, situé à environ 10 km du centre-ville d'Orléans. Environ 800 personnes ont participé au campement selon les organisateurs

Des dizaines de banderoles revendicatives ("L'eau rage gronde", "Eaux armes citoyens", "Touche pas à ma flotte") ont été accrochées sur les grilles de l'institution surveillée par quelques policiers en uniforme anti-émeute.

J.Burmester--HHA