Hamburger Anzeiger - Vote décisif mardi pour le poste de "speaker" au Congrès américain

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Vote décisif mardi pour le poste de "speaker" au Congrès américain
Vote décisif mardi pour le poste de "speaker" au Congrès américain / Photo: Mandel NGAN - AFP

Vote décisif mardi pour le poste de "speaker" au Congrès américain

Enfin une fumée blanche au Congrès américain? Les élus votent mardi sur la candidature d'un lieutenant de Donald Trump au poste de "speaker", espérant mettre un terme à la vacance historique du perchoir, qui paralyse toute l'institution.

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Le Congrès a deux chambres: l'une, le Sénat, est acquise aux démocrates de Joe Biden, mais c'est l'autre, la Chambre des représentants, aux mains des républicains, qui connaît une pagaille inédite.

L'immense majorité des pouvoirs de cette institution ont été suspendus par la destitution surprise du "speaker" Kevin McCarthy le 3 octobre, victime des divisions entre modérés et trumpistes du Parti républicain.

Depuis deux semaines, la Chambre américaine des représentants, est donc dans l'incapacité de soumettre quelconque texte à un vote.

Pas de "speaker", cela veut dire pas d'enveloppe pour l'Ukraine, envahie par la Russie. Pas de preuve de soutien pour Israël, allié historique des Etats-Unis en guerre avec le Hamas. Pas non plus de vote sur le budget de l'Etat fédéral américain, qui expire dans une poignée de semaines.

- Vote à 12H00 -

Majoritaires à la Chambre et donc responsables d'en élire son président, les conservateurs ont étalé leurs divisions au grand jour, commentant publiquement leurs tractations très poussives autour de la nomination d'un successeur à Kevin McCarthy.

"On devrait juste organiser une loterie. Celui qui perd doit devenir speaker", a commenté, non sans ironie, l'élu de Géorgie Mike Collins.

Après une première semaine sous haute tension, marquée par de nombreux rebondissements, l'élu de l'Ohio Jim Jordan, très proche de Donald Trump, est actuellement le seul candidat républicain en lice.

Cet élu pugnace, à la tête de la commission judiciaire de la Chambre, dispose-t-il du soutien de suffisamment de ses pairs républicains pour accéder au perchoir? Réponse à 12H00 (16H00 GMT) lors d'un vote en séance plénière dans l'hémicycle.

Le temps semble avoir joué en sa faveur: plusieurs modérés, qui s'étaient vivement opposés à sa candidature jugée trop à droite la semaine dernière, sont depuis rentrés dans le rang.

"Le moment est venu de rassembler le Parti républicain et de se remettre au travail", a ainsi plaidé l'élu de Virginie Rob Wittman, un temps réfractaire à la candidature de Jim Jordan.

- Le Sénat se mobilise pour Israël -

Le groupe parlementaire s'est réuni en fin de journée lundi pour une énième réunion à huis clos avec l'espoir d'enterrer, enfin, la hache de guerre.

Illustration de la tension qui règne autour de ces tractations, largement commentées par les élus sur les réseaux sociaux: tous les portables étaient interdits à l'intérieur de la salle.

La pression pour la Chambre de se remettre en ordre de marche est d'autant plus forte que le Sénat, l'autre chambre du Congrès, prévoit de débattre cette semaine de plusieurs mesures pour Israël, à commencer par la confirmation d'un nouvel ambassadeur.

"En tant qu'allié le plus proche d'Israël, les Etats-Unis doivent montrer l'exemple en soutenant ses actions pour se défendre aussi longtemps qu'il le faudra", a assuré son chef républicain, Mitch McConnell.

Le Parti démocrate de Joe Biden est minoritaire à la Chambre des représentants et donc principalement spectateur des tractations chaotiques qui s'y déroulent.

A moins d'une alliance surprise avec des républicains modérés, qui pourrait elle aussi mettre fin à cette situation sans précédent. Mais ce scénario semble de moins en moins probable.

Ch.Brandes--HHA