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Equateur: cérémonie d'investiture de Daniel Noboa, plus jeune président du pays
Equateur: cérémonie d'investiture de Daniel Noboa, plus jeune président du pays / Photo: Rodrigo BUENDIA - AFP

Equateur: cérémonie d'investiture de Daniel Noboa, plus jeune président du pays

Le nouveau président d'Equateur, l'homme d'affaires millionnaire Daniel Noboa, 35 ans, vainqueur d'élections anticipées mi-octobre, a prêté serment jeudi pour un court mandat de 18 mois menant jusqu'à la fin théorique de celui de son prédécesseur Guillermo Lasso.

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M. Lasso avait dissous l'Assemblée nationale pour éviter une mise en accusation dans le cadre d'un procès pour corruption, entraînant ces élections anticipées. M. Noboa les a remportées face à la socialiste Luisa Gonzalez (52% à 48%), protégée de l'ex-président Rafael Correa (2007-2017) qui représente une force politique majeure dans le pays depuis une quinzaines années.

La cérémonie d'investiture à Quito s'est déroulée en présence d'un seul président étranger, le Colombien Gustavo Petro, et de représentants de nombreux pays d'Amérique du sud.

"Je vous invite tous à travailler ensemble pour mettre fin à l'ennemi commun: la violence et la misère", a déclaré le nouveau président ceint de l'écharpe tricolore et du Grand Collier, dans un discours devant députés, ministres et membres de sa famille.

"Pour combattre la violence, nous devons nous attaquer au chômage, le pays a besoin d'emploi et pour cela nous mènerons des réformes urgentes", a annoncé M. Noboa, qui s'est ensuite rendu au siège du gouvernement où l'attendaient plusieurs centaines de sympathisants.

- Allié au corréisme -

Son parti, Action démocratique nationale (ADN), n'a remporté que 17 des 137 sièges du parlement monocaméral. Vendredi, M. Noboa s'est allié au corréisme, principale force avec 51 sièges (et que son père avait ardemment combattu), et au Parti social-chrétien de droite (18 sièges) pour former une majorité.

"Les forces sont fragmentées et il y a de la volatilité", a déclaré à l'AFP le politologue Santiago Cahuasqui de l'Université internationale SEK.

"Il doit partir du principe qu'il s'agit d'un gouvernement de transition (...) et doit donc être très pragmatique et réaliste quant à ses capacités et ses objectifs afin de ne pas générer à nouveau de la frustration chez les Equatoriens", a-t-il ajouté.

Les experts considèrent que ce mandat sera une sorte de précampagne en vue des élections de février 2025 auxquelles M. Noboa aspire à participer.

O.Rodriguez--HHA