Hamburger Anzeiger - PaysBas: un nouveau négociateur pour former un gouvernement

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PaysBas: un nouveau négociateur pour former un gouvernement
PaysBas: un nouveau négociateur pour former un gouvernement / Photo: Robin van Lonkhuijsen - ANP/AFP

PaysBas: un nouveau négociateur pour former un gouvernement

Le leader néerlandais d'extrême droite Geert Wilders a relancé sa tentative de former une coalition gouvernementale mardi, en nommant un nouveau responsable chargé de conduire les négociations, au lendemain de la démission de son prédécesseur à la suite d'allégations de fraude.

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Le nouveau responsable de la conduite des négociations est l'ancien ministre de l'Education du parti travailliste, Ronald Plasterk, 66 ans. Son travail consistera à faire la navette entre les dirigeants des partis et à déterminer qui est prêt à travailler avec qui.

M. Plasterk, qui a également été ministre de l'Intérieur, professeur d'université, chroniqueur et chercheur en cancérologie, a obtenu un "large soutien" de la part des principaux dirigeants du parti, selon la présidente de la chambre basse, Vera Bergkamp.

"Il est important qu'après un faux départ, nous remettions la conversation sur les rails", a déclaré M. Bergkamp à la presse.

M. Wilders a décrit M. Plasterk comme un "esprit créatif doté d'une grande expérience politique, mais aussi d'une certaine distance" à l'égard de la politique. "J'ai pensé que c'était une bonne idée de choisir quelqu'un d'un autre parti... il était lui-même d'accord avec cela", a-t-il ajouté.

"Le résultat de l'élection est surprenant pour beaucoup, mais le pays doit être gouverné", a fait valoir M. Plasterk devant la presse.

Il a ajouté qu'il se mettrait immédiatement au travail, rencontrant les chefs de parti dans le but de faire rapport au Parlement au début du mois prochain.

La communauté internationale, à commencer par les dirigeants européens, observe de près les tentatives de M. Wilders et de son Parti de la Liberté (PVV) de parvenir à former un gouvernement avec des partenaires qui se méfient de ses prises de position véhémentes contre l'islam, l'immigration et l'Union européenne.

Avant même d'avoir débuté, le processus en vue de la constitution d'un gouvernement a tourné court : Gom van Strien, désigné par le dirigeant d'extrême droite pour mener les négociations, a dû démissionner après avoir été accusé dans les médias néerlandais ce week-end d'avoir commis des fraudes au sein de son ancienne entreprise. "Ce n'était pas le départ rêvé", a admis M. Wilders.

Le PVV milite pour l'interdiction des mosquées, du Coran et du port du foulard par les musulmanes, ainsi que pour l'organisation d'un référendum sur la sortie des Pays-Bas de l'UE.

A.Gonzalez--HHA