Hamburger Anzeiger - Le ministre letton des Affaires étrangères "prêt" pour prendre la tête de l'Otan

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Le ministre letton des Affaires étrangères "prêt" pour prendre la tête de l'Otan
Le ministre letton des Affaires étrangères "prêt" pour prendre la tête de l'Otan / Photo: SIMON WOHLFAHRT - AFP

Le ministre letton des Affaires étrangères "prêt" pour prendre la tête de l'Otan

Le ministre letton des Affaires étrangères Krisjanis Karins se sent prêt à succéder à Jens Stoltenberg à la tête de l'Otan.

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"S'il y a un intérêt, je serai prêt et je pense avoir l'expérience et certaines qualités et compétences utiles" aux membres de l'Alliance atlantique, a déclaré mercredi dans un entretien avec l'AFP cet ancien Premier ministre, à l'issue d'une réunion de l'Otan à Bruxelles.

M. Stoltenberg, dont le mandat a été prolongé à deux reprises en raison de la guerre en Ukraine, doit quitter ses fonctions à la fin de son mandat actuel, à l'automne prochain.

Le Premier ministre néerlandais sortant, Mark Rutte, est considéré par plusieurs diplomates comme le grand favori, avec le soutien de poids lourds tels que la France et l'Allemagne.

S'il devait être choisi, il deviendrait le quatrième Néerlandais à diriger l'alliance.

- Né à Wilmington, dans le Delaware -

Mais pour Krisjanis Karins, il est temps pour l'Otan de regarder au-delà du petit groupe de pays du centre de l'Europe et de se tourner vers de nouveaux pays membres plus proches de la menace russe à l'est.

"Je pense qu'il est important que, dans le cadre de ce processus, nous examinions les candidats potentiels dans l'ensemble de l'Alliance", juge-t-il.

"Il ne s'agit plus d'une petite Alliance qui se battait dans le cadre de la Guerre froide, il s'agit désormais d'une alliance très large, de 31 pays, bientôt 32 (avec la Suède), qui couvre pratiquement tout le continent", insiste-t-il.

Le chef de la diplomatie lettone, qui est né à Wilmington, dans le Delaware, où a grandi le président américain Joe Biden, estime en outre que ce serait un "bon signal" si le prochain chef de l'Otan était originaire d'une nation ayant atteint les objectifs de l'Alliance en matière de dépenses militaires.

Les pays de l'Alliance se sont engagés à y consacrer 2% de leur Produit intérieur brut (PIB), ce que fait la Lettonie.

Il voit dans le respect de ce critère une preuve de "crédibilité" pour qui ambitionne de diriger la plus importante alliance militaire du monde.

Les Pays-Bas de M. Rutte n'ont n'a pas réussi à atteindre cet objectif, même s'ils en sont proches.

Quel que soit le prochain dirigeant de l'Alliance, M. Karins estime qu'il devra être un "bâtisseur de consensus".

"Maintenir une alliance de 32 membres (avec la Suède) sur n'importe quel sujet est un défi dans le meilleur des cas et, en ce moment, nous ne sommes pas dans le meilleur des cas, il y a une guerre en cours en Europe".

Le nom d'une autre personne potentiellement en lice pour le poste est celui de la Première ministre estonienne Kaja Kallas, dont le pays est voisin de la Lettonie.

"Nous ne sommes pas des candidats officiels mais je pense que plus il y aura de candidats potentiels, meilleure sera la décision finale", pense Krisjanis Karins.

F.Fischer--HHA