Hamburger Anzeiger - Télétravail: "on rend la main aux entreprises", dit Elisabeth Borne

Euronext
AEX -0.38% 936.06
BEL20 0.87% 4028.92
PX1 0.71% 7627.13
ISEQ 0.84% 9772.6
OSEBX 0.66% 1415.32 kr
PSI20 0.89% 6802.21
ENTEC -0.41% 1416.23
BIOTK 0.08% 2399.35
N150 0.66% 3377.12
Télétravail: "on rend la main aux entreprises", dit Elisabeth Borne
Télétravail: "on rend la main aux entreprises", dit Elisabeth Borne

Télétravail: "on rend la main aux entreprises", dit Elisabeth Borne

La ministre du Travail Élisabeth Borne a indiqué jeudi que le dialogue devait désormais se passer au sein des entreprises pour décider des règles du télétravail, alors que depuis mercredi celui-ci n'est plus imposé mais seulement recommandé.

Taille du texte:

"On rend la main aux entreprises", a-t-elle dit sur RMC-BFMTV. Mercredi, la France a commencé à lever des restrictions liées au Covid-19, dont le télétravail, qui n'est plus imposé mais seulement recommandé.

"Beaucoup d'entreprises ont signé des accords, c'est le moment de les appliquer", a dit la ministre, incitant à "aller peut-être un peu plus loin (que ces accords, ndlr) car l'épidémie n'est pas derrière nous".

"Je souhaite que ce soit discuté au sein des entreprises pour trouver le bon équilibre", a souligné Élisabeth Borne.

La ministre, qui avait récemment appelé à renforcer le télétravail pour freiner l'épidémie, a dit avoir été entendue. Selon la dernière enquête, "en moyenne 65% des salariés qui peuvent télétravailler l'ont fait, 75% en Île-de-France, c'est 5 points de plus que début janvier", s'est-elle réjouie.

Jusqu'à présent, aucune entreprise n'a écopé de sanction, a-t-elle ajouté.

Interrogée par ailleurs sur l'idée d'instaurer une semaine de quatre jours, à laquelle est notamment favorable Yannick Jadot, le candidat à la présidentielle écologiste, Mme Borne n'entend pas l'encourager.

"Je pense que c'est un choix des entreprises, ça peut se discuter" au sein de certaines entreprises mais "je ne préconise pas du tout" cette mesure pour tous, a-t-elle dit.

Le dirigeant du géant pétrolier Patrick Pouyanné s'était dit "prêt à regarder de près" le sujet, dans un entretien aux Échos fin janvier.

H.Eggers--HHA