Hamburger Anzeiger - "Cancer" de l'assistanat: pour Wauquiez "aujourd'hui, on y est"

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"Cancer" de l'assistanat: pour Wauquiez "aujourd'hui, on y est"
"Cancer" de l'assistanat: pour Wauquiez "aujourd'hui, on y est" / Photo: Eric PIERMONT - AFP

"Cancer" de l'assistanat: pour Wauquiez "aujourd'hui, on y est"

Le président LR de la région Auvergne-Rhone-Alpes Laurent Wauquiez est revenu mardi sur sa formule polémique de "cancer de l'assistanat" en estimant qu'"aujourd'hui, on y est".

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"Si on veut redresser les finances publiques et l'économie, le point essentiel c'est la différence entre le travail et l'assistanat", a-t-il affirmé lors d'une table ronde à la rentrée des Entrepreneurs de France (Medef).

"Il y a dix ans -- il m'arrive d'avoir des formules qui n'ont pas la prudence que suppose la diplomatie politique -- j'avais dit: +l'assistanat va être un cancer pour notre économie+. Aujourd'hui, on y est", a ajouté celui qui avait appelé dimanche la droite à préparer "le grand rendez-vous de 2027".

En 2011, Laurent Wauquiez avait fustigé "les dérives de l'assistanat", véritable "cancer de la société française".

"Dans les arbitrages politiques, à la fin ça finit toujours avec des primes gouvernementales et des chèques. Le résultat aujourd'hui dans notre pays c'est qu'il n'y a plus aucune incitation au travail", a-t-il estimé devant le patronat.

Selon lui, "quelqu'un qui est au Smic n'a pas intérêt à travailler" car "notre système d'assurance chômage encourage les allers-retours" entre des périodes de travail et "des périodes où je récupère l'argent que j'ai cotisé".

"Tout ça a des coûts pharaoniques", a ajouté l'élu Les Républicains, qui a fustigé "un système social qui a déstructuré le rapport au travail".

Pour le président de région, "si vous voulez réactiver le moteur de l'économie française, il y a une priorité, c'est le travail. Si on avait le même taux d'activité que l'Allemagne, on serait juste à l'équilibre budgétaire".

Il a aussi plaidé pour la maîtrise des dépenses car "il n'y a aucune fatalité au gaspillage de l'argent public" et "c'est beaucoup moins douloureux que ce qu'on pense car il y a des sources d'économie absolument partout".

J.Burmester--HHA