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Tour de France: derrière Pogacar, une dernière explication en montagne
Tour de France: derrière Pogacar, une dernière explication en montagne / Photo: Marco BERTORELLO - AFP

Tour de France: derrière Pogacar, une dernière explication en montagne

Au lendemain de la victoire écrasante de Tadej Pogacar à Isola 2000, le Tour de France fait une dernière excursion en montagne samedi, une 20e étape courte (132,8 km) mais susceptible de causer de sacrés dégâts avec quatre cols et 4.600 m de dénivelé positif au programme.

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À la veille de l'arrivée finale à Nice, le peloton va s'élancer du Vieux Port pour se diriger dans l'arrière-pays sur des routes que la plupart des coureurs, à l'image de Pogacar, connaissent par coeur pour habiter dans le coin ou s'y entraîner souvent.

Quatre ascensions sont au programme, le col de Braus pour s'échauffer, suivi de trois montées classées en première catégorie, les célèbres cols de Turini (20,7 km à 5,7%), de la Colmiane (7,5 km à 7,1%) et enfin de la Couillole (15,7 km à 7,1%).

"C'est une étape très courte mais lorsqu'on calcule le dénivelé par kilomètre, le ratio est hyper haut, beaucoup plus que de nombreuses étapes dans les Alpes ou les Pyrénées, prévient Thierry Gouvenou, le traceur du Tour. Le fait de partir du bord de mer et d'arriver en altitude signifie qu'on a beaucoup plus de montées que de descentes."

"Les cols ne sont jamais très durs si on les prend un par un, mais l'accumulation fait que ça peut être une journée où on peut craquer, ajoute-t-il. C'est par exemple beaucoup plus dur que l'étape des Vosges l'an passé. On est sur la même distance mais avec 1.000 mètres de dénivelé en plus."

Même si le maillot jaune slovène a tué - sauf accident - tout suspense pour la victoire finale en confortant son avance sur Jonas Vingegaard et Remco Evenepoel vendredi, le reste du top 10 du classement général pourrait être encore bouleversé à la veille de l'ultime chrono entre Monaco et Nice.

"Les descentes aussi sont techniques donc là il y a moyen de renverser quelque chose", souligne Gouvenou.

Et la dernière montée, empruntée notamment pendant Paris-Nice en 2023 où Tadej Pogacar s'était imposé devant David Gaudu et Jonas Vingegaard, est suffisamment longue et dure pour créer des écarts.

"Couillole c'est pas spectaculaire comme montée. Mais en troisième semaine c'est un morceau compliqué", insiste Gouvenou.

Départ à Nice à 13h35 (réel à 13h55), arrivée au col de la Couillole à 17h30 (horaire calculé sur une moyenne de 37 km/h)

H.Graumann--HHA