Hamburger Anzeiger - JO-2022: Lara Gut-Behrami se pare enfin d'or sur le super-G

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JO-2022: Lara Gut-Behrami se pare enfin d'or sur le super-G
JO-2022: Lara Gut-Behrami se pare enfin d'or sur le super-G

JO-2022: Lara Gut-Behrami se pare enfin d'or sur le super-G

La Suissesse Lara Gut-Behrami a finalement enrichi son immense palmarès de l'or olympique en remportant le super-G des Jeux de Pékin vendredi, sa deuxième médaille à Yanqing après le bronze du géant.

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Pour sa troisième médaille olympique après également le bronze de la descente en 2014, Gut-Behrami a devancé l'Autrichienne Mirjam Puchner de 22/100 et la Suissesse Michelle Gisin de 30/100.

A 30 ans, Gut-Behrami devient la première skieuse à décrocher l'or olympique du super-G dans la foulée d'un titre de championne du monde (en 2021 à Cortina d'Ampezzo). Elle est également la première sportive de son pays (hommes ou femmes) à gagner cette discipline aux JO, réparant une anomalie pour la Suisse.

"Je n'avais aucune stratégie. C'était mon problème dans le passé, de trop penser à comment faire toujours mieux. J'adore le super-G, je me suis dit que cette piste n'était pas si différente de celles dont j'ai l'habitude. J'essaie de profiter mais je pense qu'il va me falloir quelques jours pour comprendre ce qui m'arrive", a-t-elle déclaré.

Impériale sur la deuxième section du super-G, entre sauts et portes à l'aveugle, "Lara" (rouler le "r"), star polyglotte du pays aux 26 cantons, poursuit la folle histoire d'une adolescente surdouée médaillée mondiale à 17 ans en 2009, et d'une carrière en deux temps.

Après avoir conquis le gros globe de cristal en 2016, son apogée, elle se blesse gravement à un genou en 2017: début de plusieurs saisons galère.

La renaissance survient l'hiver dernier avec des Mondiaux exceptionnels (or en super-G et en géant, bronze en descente), confirmés par des JO déjà réussis malgré un hiver parsemé d'embûches, entre une longue contamination au Covid-19 fin 2021 précédée par une lourde chute à Saint-Moritz.

- "Beaucoup d'émotions" -

La Suisse peut aussi se réjouir du bronze de la polyvalente Michelle Gisin, championne olympique 2018 du combiné qui poursuit la saga familiale (sa sœur Dominique avait été titrée sur la descente en 2014, lorsque Gut-Behrami avait fini 3e).

L'Autrichienne Mirjam Puchner monte elle sur son premier podium international à 29 ans.

Championne olympique du snowboard parallèle mardi, la tenante du titre tchèque Ester Ledecka n'a pas réussi à rééditer l'exploit de 2018, malgré un run solide (5e à 43/100).

Après des débuts de Jeux catastrophiques (sortie en géant et en slalom), l'Américaine Mikaela Shiffrin a terminé ce super-G aux faibles écarts sans faire d'éclat à la 9e place (à 79/100), alternant entre bonnes sections et petites fautes.

"Je suis passée par beaucoup d'émotions et de déception cette semaine, a-t-elle dit. Ça n'a pas été facile d'oublier et de savoir si j'étais prête pour un nouveau défi aujourd'hui. La piste est magnifique, il fait beau, prendre le départ d'une nouvelle course était sûrement la meilleure chose à faire."

De la même façon, les Françaises n'ont pas trouvé la clef de la piste "The Rock", inédite au plus haut niveau. La mieux classée, Romane Miradoli, est 11e à 90/100. Laura Gauché est 16e, Tessa Worley 19e, Tiffany Gauthier 28e.

"C'est difficile d'analyser cette course. La partie du haut je prends des mauvaises lignes, je ne suis pas assez agressive, je savais pourtant que c'était très facile, je suis trop large sur les trajectoires. Pour le reste je ne pouvais pas expliquer autant de retard, c'est pour ça que je suis déçue", a indiqué Worley, qui a précisé qu'elle ne participerait pas aux Jeux de Milan/Cortina dans quatre ans.

A.Wulhase--HHA